CETTE EXPO DOIT FAIRE DES VAGUES

image d'un homme aux cheveux long, en blouse blanche qui peint la mer sur la plage. Un oiseau se trouve a cote de lui.
Crédits: Vincent Bougourd

CETTE EXPO DOIT FAIRE DES VAGUES

L’ océan est un bien commun et indissociable de la vie sur Terre. Il est pourtant malmené… des jeunes du Monde entier sont venu témoigner de leur inquiétude mais aussi de leur détermination à ne pas répéter les erreurs du passé et de changer nos regards et comportements. Cela doit se faire dans une étroite coopération entre scientifiques citoyens et politiques.
Pour cela les Petits Débrouillards ont organisé un Congrès des Jeunes engagés pour l'Océan, qui ont créé une exposition « Cette expo doit faire des vagues – Dix mesures de jeunes pour l'Océan ».

Réalisation : Christophe Caubel, illustrations Vincent Bougourd Merci à la Fondation de France et au Poids du Vivant pour leur soutien !

Maillet de juge reposant sur son tas au fond de la mer entre une algue, un poisson et un coquillage.
Crédits: Vincent Bougourd

Dans un monde confronté à des défis écologiques croissants, il est impératif d’adopter une exploitation raisonnée des richesses naturelles, qui permette de répondre aux besoins actuels, sans compromettre ceux des générations futures. Pour cela, une vigilance constante et une surveillance rigoureuse des écosystèmes sont nécessaires. Mais au-delà du simple constat, il s’agit aussi d’agir, de mettre en place des mesures de protection concrètes, durables et adaptées aux réalités locales. Préserver la biodiversité, restaurer les milieux abîmés, encourager les pratiques durables : autant d’actions indispensables pour garantir un avenir viable et harmonieux entre l’être humain et la planète.

Mouton sur un surf dévallant une grosse vague
Crédits: Vincent Bougourd

Dans un monde confronté à des défis écologiques croissants, il est impératif d’adopter une exploitation raisonnée des richesses naturelles, qui permette de répondre aux besoins actuels, sans compromettre ceux des générations futures. Pour cela, une vigilance constante et une surveillance rigoureuse des écosystèmes sont nécessaires. Mais au-delà du simple constat, il s’agit aussi d’agir, de mettre en place des mesures de protection concrètes, durables et adaptées aux réalités locales. Préserver la biodiversité, restaurer les milieux abîmés, encourager les pratiques durables : autant d’actions indispensables pour garantir un avenir viable et harmonieux entre l’être humain et la planète.

Verre d'eau rempli d'océan avec un pinceau
Crédits: Vincent Bougourd

L’océan est confronté à de multiples menaces : réchauffement, pollution plastique, acidification, surpêche, destruction des habitats, montée du niveau des mers, chute de la biodiversité. La création d’un fonds bleu international pour l’océan établit un mécanisme financier global destiné à soutenir la conservation et l’exploitation durable des écosystèmes marins (ODD14). Ce fonds doit agir comme un levier pour financer des projets océaniques à fort impact environnemental et social, en impliquant une diversité d’acteurs, de l’échelle internationale à l’échelle locale. Il favoriserait une justice environnementale priorisant les besoins identifiés localement, en soutenant particulièrement les pays côtiers et insulaires les plus vulnérables. Il s’appuierait sur les mécanismes de décision et d’évaluation horizontaux pour une gouvernance mondiale de l’océan.

Poisson avec des lunettes regardant une molécule
Crédits: Vincent Bougourd

La pollution chimique (métaux traces) est omniprésente malgré son invisibilisation, mais elle reste tout autant dévastatrice pour notre santé et celle de la biodiversité aquatique. N’êtes-vous pas révoltés de la non transparence de l’impact de ces produits quotidiens ?

L'arrière d'un bateau de pêche avec un homme et une mouette qui pêchent
Crédits: Vincent Bougourd

Promouvoir une pêche durable en alliant savoir-faire traditionnels et innovations techniques est essentiel pour préserver les écosystèmes marins. Favoriser les engins sélectifs, éviter les captures accidentelles et préserver les habitats marins sont les objectifs prioritaires.

Un plongeur observant une méduse géante luminescente
Crédits: Vincent Bougourd

Vers un organisme intergouvernemental pour unifier les savoirs sur l’océan, la biodiversité et le climat. L’objectif ? Rendre visible et mettre en commun les résultats des recherches pluridisciplinaires sur l’océan et ses services écosystémiques, afin d’informer et d’accompagner les États et la société civile à une gestion et une préservation plus responsables des écosystèmes marins.

Bateau en papier naviguant de nuit dans l'océan
Crédits: Vincent Bougourd

Il est essentiel de renforcer les missions de l’UNESCO en ajoutant la responsabilité de trouver une définition commune des critères écologiques qu’ une Aire Marine Protégée (AMP) doit respecter. Elle devrait pouvoir être considérée en tant que telle lorsqu’au minimum : elle exclut les méthodes d’extraction des ressources considérées comme destructrices par la communauté scientifique ; les trajet maritimes et les nuisances sonores y sont réduits ; un plan de lutte contre la pollution y a été défini ; et son périmètre est clairement délimité pour tous.

Sur une pirogue des pêcheurs lancent dans l'océan un filet géant en forme de poisson
Crédits: Vincent Bougourd

La résilience des communautés côtières est en péril. Leur savoir-faire, fruit de siècles d’adaptation à leur milieu, n’est pas écouté. De nombreux organismes tentent aujourd’hui de les aider à s’acclimater durablement aux changements actuels. Néanmoins, ce fonctionnement est encore trop vertical et doit tendre vers une pensée plus enracinée dans les réalités locales.

Plusieurs espèces marines tiennent un combiné téléphonique entourées d'un réseau de fils
Crédits: Vincent Bougourd

Gestion durable des pêches : Établir les quotas de pêche en fonction de modèles scientifiques qui incluent les interactions entre les espèces limiterait l’effet de la pêche sur l’écosystème marin à long terme. Aquaculture multitrophique intégrée : Produire en combinant des espèces à différents niveaux trophiques afin d’atténuer l’impact sur le fonctionnement des écosystèmes hôtes.

Un poisson fait une bise à un capitaine apaisé au fond de l'océan
Crédits: Vincent Bougourd

Le droit international de la mer est aujourd’hui un bateau sans capitaine : des règles existent, mais personne ne les applique vraiment, faute d’une autorité forte en pleine mer. Ce vide juridique est comblé uniquement par le courage des ONG,qui deviennent malgré elles les gardiennes des océans. Et si les États reconnaissaient enfin officiellement ces ONG, coopérant concrètement pour faire respecter les règles internationales ? C’est la seule manière de rendre au droit international sa force et d’éviter que nos océans ne deviennent des zones de non-droit !